Jean-Philippe Sarcos

retour

Premier prix du Conservatoire de Paris dans la classe de Jacques Castérède et titulaire de la licence de Concert de l’École normale de musique de Paris, Jean-Philippe Sarcos s’oriente très tôt vers la direction d’orchestre, tout en poursuivant des études de chant, de composition et d’orgue.

Il travaille avec de grands chefs internationaux, tels Georges Prêtre, Pierre Dervaux, Jean-Sébastien Béreau, Gerhard Schmidt-Gaden, Gérard Devos et Dominique Rouits. Très attiré par la musique romantique, il s’intéresse également de près au répertoire baroque. Il travaille notamment pendant trois ans dans la classe de William Christie au Conservatoire de Paris, et dirige diverses formations jouant sur instruments d’époque.

Il est fondateur et directeur artistique du chœur et de l’orchestre Le Palais royal avec lequel il interprète la musique baroque, classique et romantique sur instruments d’époque. À la tête du Palais royal, sa présence est remarquée dans de nombreux festivals : festivals de La Chaise-Dieu, Sisteron, Chambord, Sylvanès, Auvers-sur-Oise, Saint-Malo, de l’abbaye de Saint-Victor à Marseille, Festival de musique ancienne de Séville…

À côté de ses activités avec Le Palais royal, il est invité par différents orchestres tels que l’Orchestre national de l’Académie de Varsovie, et s’implique avec enthousiasme dans de nombreuses entreprises ayant pour but de transmettre la musique classique aux jeunes générations. Il a notamment fondé l’Académie du Palais royal qui rassemble à Paris plus de 400 jeunes instrumentistes et chanteurs encadrés par les professionnels du Palais royal.

Il se produit régulièrement sur les plus grandes scènes parisiennes : Théâtre des Champs-Élysées, Salle Pleyel, Salle Gaveau, Théâtre Mogador, Cirque d’Hiver, La Seine Musicale, et aime interpréter des œuvres peu jouées telles Les Saintes Maries de la Mer de Paladilhe, Le Déluge, La Terre promise ou encore les symphonies de Saint-Saëns. On lui doit notamment la création française de Coronation Ode d’Elgar à Pleyel.

Jean-Philippe Sarcos a gravé avec Le Palais royal un enregistrement du Requiem de Mozart ainsi que le premier enregistrement des œuvres sacrées de Mel Bonis, compositrice post-romantique française. La chaîne Mezzo lui a consacré un documentaire intitulé Jean-Philippe Sarcos, chef d’orchestre. Il a aussi enregistré pour Mezzo, dans le cadre du Festival de Souvigny, des motets de Bach et les Vêpres du Saint-Esprit du Padre Soler qu’il a reconstituées.

Dernièrement, il a dirigé Didon et Énée de Henry Purcell, l’intégrale des symphonies et concertos pour piano de Beethoven, La Création et Les Saisons de Haydn en version française d’origine, Thamos, roi d’Égypte de Mozart, Les Danaïdes de Salieri, etc.

Il a dirigé la saison passée les Coronation Anthems et le Te Deum de Dettingen de Haendel à La Seine Musicale ; Deux hommes et une femme, récital d’opéra français avec Kévin Amiel, le Requiem de Verdi et Paradisi Gloria, programme mis en scène et éclairé à la bougie paru le 22 mars 2024 chez le label Aparté.

Passionné d’opéra, il donne régulièrement des concerts avec des solistes tels que Julie Fuchs, Clémentine Margaine, Mathias Vidal, Jodie Devos… et dirige dans le cadre de Voix parallèles des récitals lyriques, où de jeunes talents sélectionnés au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris se professionnalisent sur scène au côté des chanteurs les plus réputés.

Jean-Philippe Sarcos est colonel de la réserve citoyenne de l’Armée de l’air et de l’espace, ainsi que chevalier de l’ordre national du Mérite.