Sabino Pena Arcia
« […] Le concert débute avec un discours d’introduction de la part du chef français, […] pimenté d’enthousiasme et d’anecdotes, [qui] prend une ampleur presque beethovénienne. […] Le Palais royal interprète l’Allegro con brio, avec du brio, ma non troppo. Une certaine légèreté s’instaure, et si le mouvement perd peu du punch pompeux et pompier beethovénien, il gagne en vérité en élégance et en swing. La Marche Funèbre qui suit est progressivement édifiante, les instruments font preuve d’une concentration qui paraît par moments presque spirituelle. Le Scherzo est enjoué et délicieusement interprété par l’orchestre. […] Une soirée et des performances historiquement informées, habitées par l’honnêteté heureuse des artistes qui aiment leur métier. Un orchestre et une jeune soprano à suivre ! »