Dans la sonorité claire et franche d’un Erard de 1902, Nicolas Mallarte, tout de retenue et d’émotion, chante la longue cantilène de l’Adagio, allumant l’allégresse galante d’un Final débordant d’énergie. La voix de Charlotte Mercier s’enlace d’amour avec la clarinette et le piano dans des airs de concert. Souplesse féline des phrases disparaissant dans le silence pour mieux renaître, velours des graves d’une clarinette de basset, cordes habillées de vents enveloppant la voix de l’anche : le concerto pour clarinette restera dans les mémoires comme un Moment de pur bonheur.
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