À partir de 1850, la musique française connaît un essor incroyable, grâce à la volonté farouche des compositeurs de remettre le goût français sur le devant de la scène : la légèreté, la grâce et le panache français retrouvent une place face aux caractéristiques du romantisme allemand.
Saint-Saëns crée la Société nationale de musique, afin de valoriser les compositeurs français. Ses concertos pour piano résonnent de cette tradition française d’élégance et de clarté.
Bizet, à son tour, compose une musique où les qualités françaises d’équilibre, de fantaisie, et de concision brillent de mille feux. Sa Symphonie en ut, premier chef-d’œuvre, est un exemple de « grâce et de clarté », selon les mots du musicologue Hervé Lacombe. Il écrit cette symphonie brillante et sensible à 17 ans.
Paladilhe compose en 1892 « En pleine mer », 13 ans avant que Debussy ne compose La Mer (1905). Ces pages inconnues du public sont surprenantes et visionnaires. Elles constituent une source certaine d’inspiration de Debussy.
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Concerto pour piano nº 4 en do mineur, op. 44 (25 min)
Allegro – Andante – Allegro vivace (scherzo) – Finale (allegro)
Émile Paladilhe (1844-1926)
« En pleine mer », tableau maritime extrait des Saintes Maries de la Mer (5 min)
Georges Bizet (1838-1875)
Symphonie en ut majeur (32 min)
Allegro vivo – Adagio – Allegro vivace – Allegro vivace
Orlando Bass, piano solo
Le Palais royal, orchestre sur instruments d’époque
Jean-Philippe Sarcos, direction
Durée : 1 h 15
Concert Grand Salon
Cercle de l'Union Interalliée, Paris VIIIe
Concert Coup de foudre
Salle Gaveau, Paris VIIIe
Salle Gaveau, Paris VIIIe
Concert Coup de foudre
Auditorium Jean-Pierre Miquel (Vincennes)
Auditorium Jean-Pierre Miquel (Vincennes)
Cathédrale Saint-Louis-des-Invalides (Paris VIIe)