En son temps, Haendel modifiait sans cesse son oratorio Le Messie en fonction du public, du lieu, des chanteurs et des instrumentistes dont il disposait.
Coupures, transpositions, nouvelles versions ou changements de tessiture des arias, récitatifs transformés en arias ou l’inverse : Haendel trouvait nécessaire et naturel d’adapter sa partition aux conditions du concert. Dans cet esprit, Le Palais royal propose quatre formes de concert ci-dessous.
L’oratorio le plus connu de Haendel occupe une place très particulière dans l’ensemble de son œuvre. Il fut composé d’un trait, entre le 22 août et le 14 septembre 1741.
Sa création à Dublin en 1742, devant 700 personnes, fut un véritable triomphe. Haendel se réserva jusqu’à sa mort l’exclusivité de la direction de son Messie. L’oratorio fut joué à partir de 1750 au bénéfice du Foundling Hospital, dans la chapelle de cette institution de bienfaisance, et repris chaque année en ce lieu. Haendel le dirigea 36 fois de son vivant et reversa les bénéfices de chacune des représentations au Foundling Hospital.
Depuis le jour où le roi George II se leva au moment de l’Alleluia, il est devenu de tradition en Angleterre d’écouter ce morceau debout.
George Frideric Haendel (1685-1759)
Extraits du Messie
Pauline Feracci, soprano
Charlotte Mercier, mezzo-soprano
Jeffrey Thompson, ténor
Le Palais royal, chœur et orchestre sur instruments d’époque
Jean-Philippe Sarcos, direction
Attaques franches et précises, clarté du son : dès les premières mesures, le Messie s’impose en majesté. Le jeu dynamique évite toute boursouflure. Bel équilibre du chœur d’où sont extraits les solistes […] Instrumentistes et chanteurs ont totalement réussi à rendre l’exubérance baroque de cette musique […]
Didier Hemardinquer, L’Est Républicain, 3 juin 2013
[…] une des œuvres les plus difficiles du répertoire, qui exige une virtuosité sans faille des interprètes, assortie d’impressionnants contrastes expressifs et dramatiques. Contrat tenu par Jean-Philippe Sarcos et les siens avec la même intuition que dans la première partie du Messie, savoir-faire contrapuntique et jubilation mélodique à l’italienne à parts égales.
Roger Tellart, concertclassic.com, 10 juin 2013
Votre nouveau programme Haendel est une complète réussite. Vous avez interprété le Dixit Dominus, œuvre virtuose particulièrement difficile, avec une aisance réjouissante – articulation, phrasés, intonation, clarté du contrepoint – et plus encore dans une ferveur communicative. Le grand succès qu il’a suivi était amplement mérité !
Gilles Cantagrel, musicologue, 17 juin 2013
Chapelle Saint-Nicolas de Maintenon
Concert Grand Salon
Maison de l'Amérique Latine