Portée par la virtuosité de son timbre et sa « présence » sur scène, la Bourguignonne Catherine Trottmann, née à Rome, ça ne s’invente pas, est l’étoile qui monte. (…)
Quant à l’orchestre du Palais royal, dix-sept musiciens dirigés par Jean-Philippe Sarcos, un fils spirituel de William Christie, il explore tous les genres, sans parti pris. (…)
Avec son orchestre et Catherine Trottmann, il a célébré Haendel et Mozart et leurs inspirations italiennes. Un triomphe. Ce spectacle original, de haute volée, avait été conçu « exprès » pour les Nuits de la Citadelle, c’est dire le poids de cette manifestation dans le monde musical français. Il nous a fait vivre les émois de Haendel et Mozart découvrant l’Italie, ses contrastes, ses couleurs, à quelques décennies d’intervalle. Un voyage qui les a changés l’un et l’autre, comme l’a rappelé Jean-Philippe Sarcos, pédagogue souriant, dans son propos introductif.
Franz-Olivier Giesbert
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