Le Palais royal

retour

L’identité du Palais royal

Le Palais royal est un ensemble indépendant composé d’un orchestre et d’un chœur, interprétant un répertoire s’étendant de la fin du XVIIe siècle au début du XXe siècle. Il doit sa signature musicale singulière à son chef Jean-Philippe Sarcos.

Son credo : rendre unique l’expérience du concert en privilégiant la proximité et le partage avec le public. L’orchestre joue debout, le chœur chante sans partition, Jean-Philippe Sarcos présente aux auditeurs avant de jouer, les œuvres interprétées sous un angle tant historique que philosophique. Il montre ce que ces œuvres intemporelles peuvent nous apporter aujourd’hui.

Depuis la saison 2019-2020, Le Palais royal est en résidence dans le département de l’Essonne.

Ligne artistique

Elle se décline en trois axes :

La musique italienne. Grâce à sa formation durant trois ans auprès de William Christie, Jean-Philippe Sarcos a fait de la musique baroque italienne, et en particulier Vivaldi et Haendel, un de ses répertoires de prédilection. Ainsi, les programmes Joie baroque, Glory ou encore Haendel, musiques royales, figurent parmi les programmes phares du Palais royal.

La musique du tournant du XVIIIe siècle, avec Mozart, Beethoven, Haydn ou encore Mendelssohn. Le Palais royal a interprété l’intégrale des symphonies de Beethoven sur instruments d’époque, redécouvert des oratorios de Haydn en version française d’origine tout en poursuivant son exploration de l’œuvre de Mozart.

La musique française du XIXe siècle. Unique élève de Georges Prêtre, Jean-Philippe Sarcos a hérité de son goût pour la musique française, et notamment pour Saint-Saëns, Bizet, Ravel, Debussy ou encore Poulenc. Deux créations récentes, Tout est Lumière et Berlioz le Fantastique, sont un hommage à cet héritage français.

Ce projet artistique et musical entre en résonance avec la Salle historique du premier Conservatoire, où Le Palais royal est en résidence depuis 2013.
En lien avec l’histoire de ce haut lieu de la musique, Le Palais royal y présente sa saison parisienne. Sous forme de thématiques, il propose d’entendre, sur instruments d’époque, des œuvres méconnues, rares ou oubliées aux côtés des chefs-d’œuvre du répertoire.

Hier et aujourd’hui

Entouré de jeunes talents (Adrien Fournaison, Pénélope Driant, Orlando Bass, pour ne citer qu’eux) et de pointures de ces répertoires (Florence Malgoire, Mathias Vidal ou encore Paolo Zanzu), Le Palais royal n’a de cesse de renouveler l’interprétation sur instruments d’époque grâce à des formes nouvelles de concerts et à des approches novatrices.

Le Palais royal s’inscrit sur la scène musicale française comme un véritable passeur d’histoire, de musique, d’enthousiasme et d’émotion.

Les saisons passées, Le Palais royal a créé les programmes Deux hommes et une femme (récital d’opéra français avec Kévin Amiel) à Paris (Jardins du Petit Palais, Lycée Buffon, Salle du premier Conservatoire), Lunéville, Itteville, Dourdan et Milly-la-Forêt, Virtuosité baroque (programme éclairé à la bougie avec le Stabat Mater de Scarlatti) à Paris (église Saint-Germain-des-Prés, Cercle de l’Union interalliée, cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, halle Emmaüs Défi, musée Jacquemart-André), Saint-Sulpice-de-Favières, Chalo-Saint-Mars et Brières-les-Scellés, Le lys et le chardon (Concerto pour piano no 2 de Saint-Saëns et Symphonie écossaise de Mendelssohn) avec Orlando Bass à Paris (Salle du premier Conservatoire et Cercle de l’Union interalliée), Quand Wolfgang devient Mozart (œuvres pour solistes, chœur et orchestre du jeune Mozart) à Paris (église Saint-Germain-des-Prés, église Saint-Roch, Cercle de l’Union interalliée) et en Essonne (Boissy-la-Rivière, Authon-la-Plaine et Morigny-Champigny), et Les Violons de l’Espoir à Paris (La Seine Musicale et salle Gaveau).

Il vient d’enregistrer Virtuosité baroque pour le label Aparté, qui sortia à l’automne prochain.